Priyanka Jayawardena, Author at Globaldev Blog https://globaldev.blog/fr/author/priyanka-jayawardena/ Research that matters Wed, 19 Apr 2023 12:20:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3 https://globaldev.blog/wp-content/uploads/2023/03/Logotype_02-1.svg Priyanka Jayawardena, Author at Globaldev Blog https://globaldev.blog/fr/author/priyanka-jayawardena/ 32 32 Protéger les travailleurs précaires : l’exemple du Sri Lanka https://globaldev.blog/fr/proteger-les-travailleurs-precaires-lexemple-du-sri-lanka/ Sun, 10 Jan 2021 22:09:23 +0000 http://wordpress.test/proteger-les-travailleurs-precaires-lexemple-du-sri-lanka/ La pandémie a porté un coup sévère à l’économie du Sri Lanka, sabrant les flux de revenus de nombreuses entreprises et entraînant des réductions de salaires et des licenciements généralisés, en particulier parmi les travailleurs intérimaires. Cet article traite des principaux enjeux qui doivent être traités dans les politiques relatives au marché du travail du

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La pandémie a porté un coup sévère à l’économie du Sri Lanka, sabrant les flux de revenus de nombreuses entreprises et entraînant des réductions de salaires et des licenciements généralisés, en particulier parmi les travailleurs intérimaires. Cet article traite des principaux enjeux qui doivent être traités dans les politiques relatives au marché du travail du pays afin de faire face à des situations d’urgence similaires à l’avenir. Il souligne également l’importance plus générale de la pandémie pour les pays en développement, notamment la nécessité d’un régime d’assurance sociale universel.

Au Sri Lanka, les entreprises de divers secteurs – fabrication, voyages et tourisme – subissent des pertes catastrophiques en raison des mesures qui limitent les opérations commerciales et la circulation des travailleurs en réponse à la pandémie.

Une baisse significative des activités économiques et de la demande de biens et de services provoquera davantage de licenciements. Les travailleurs non protégés en ressentent plus cruellement les effets. Actuellement, plus de 1,7 million d’employés intérimaires du secteur privé risquent d’être confrontés à des réductions de salaire et à des licenciements massifs.

Les dernières statistiques du Département du recensement et des statistiques (DCS) révèlent que le nombre de chômeurs au Sri Lanka a augmenté de 100 000 personnes au cours du premier trimestre 2020, époque des premières mesures de confinement. Il est probable que les pertes d’emplois se multiplieront dans les mois à venir, et que les chômeurs chercheront désespérément de nouveaux emplois pour survivre en cette période incertaine.

La précarité des travailleurs intérimaires

Comme de nombreuses autres économies, le Sri Lanka a connu une augmentation des emplois précaires au cours des dernières décennies. Sur la période de 2006 à 2018, les trois quarts des emplois salariés créés dans le secteur privé ont consisté en des recrutements pour des emplois temporaires liés à la forte demande. Le nombre de travailleurs temporaires du secteur privé a augmenté d’environ 400 000, tandis que le nombre d’employés permanents n’a augmenté que de 130 000. Sur les 2,8 millions d’employés salariés du secteur privé, 60 % étaient des travailleurs intérimaires.

La plupart des employés temporaires ne bénéficient d’aucun contrat écrit. Bien que la loi impose l’obligation de délivrer une lettre d’engagement, environ 89 % des travailleurs temporaires n’en reçoivent pas. En l’absence de documents permettant d’établir les relations entre employés et employeurs, les droits des employés, tels que les conditions d’emploi, la rémunération, etc. sont restreints. Ainsi, les employeurs peuvent sans trop de difficultés licencier ou mettre à pied des travailleurs, ou les recruter à court terme ou de façon occasionnelle.

En outre, la majorité des travailleurs intérimaires ne bénéficient pas de régimes de sécurité sociale.  La Caisse de prévoyance des salariés (EPF), le régime de sécurité sociale des salariés du secteur privé, couvre tout salarié, qu’il soit permanent, intérimaire, occasionnel ou travailleur de quarts. Mais les données révèlent que parmi les travailleurs intérimaires du secteur privé, seuls 12 % sont couverts. De telles lacunes dans la couverture de protection sociale ajoutent à la vulnérabilité financière des travailleurs lors d’une catastrophe.

Comment répondre aux défis du marché du travail

Expansion de l’emploi précaire

Les recherches de l’Institute of Policy Studies révèlent qu’il y a deux raisons principales à la tendance croissante des formes d’emploi temporaire au Sri Lanka. La première concerne les facteurs liés à l’offre de main-d’œuvre, tels que les travailleurs moins éduqués et non qualifiés ; la seconde concerne les nouveaux arrivants sur le marché du travail. La combinaison de ces facteurs fait qu’un plus grand nombre de travailleurs est susceptible d’être engagé dans des formes d’emploi temporaire.

En outre, comme de nombreux autres pays, le Sri Lanka est confronté à un problème d’exploitation de la main-d’œuvre par le recrutement de travailleurs temporaires pour répondre à des besoins d’emplois permanents, sans pour autant leur accorder des droits d’employés permanents. Il est donc important de disposer de mécanismes réglementaires pour protéger les droits des travailleurs intérimaires, notamment l’égalité des conditions d’emploi, la protection sociale, etc. Dans un premier temps, la délivrance de lettres d’engagement à tous les employés intérimaires devrait être rendue obligatoire pour les entreprises qui ont recours à cette main-d’œuvre salariée.

Vers des emplois plus nombreux et de meilleure qualité

Une législation excessivement restrictive peut également décourager la création de postes officiels et ne pas offrir de protection réelle, car les employeurs trouvent des failles et des moyens de contourner les règles. Par exemple, le Sri Lanka n’autorise pas la politique « d’embauche et de licenciement » utilisée par les employeurs dans de nombreux autres pays. Selon Doing Business 2019, l’indemnité de licenciement au Sri Lanka est la quatrième plus élevée au monde. Dans ce contexte, les employeurs profitent des failles de la législation pour se soustraire aux politiques rigoureuses de sécurité de l’emploi.

En outre, le Sri Lanka ne dispose pas d’un régime d’assurance chômage et ses politiques actives en faveur du marché du travail sont généralement insuffisantes. Le pays est contraint par des ressources financières limitées et l’absence d’un cadre administratif adéquat pour régir les entreprises et mettre en œuvre l’assurance chômage. Bien que cette dernière ait été proposée en 2003, l’absence d’accord sur le financement entre les employés, les employeurs et le gouvernement l’a entravée.

Une législation plus poussée ne fonctionnera pas à elle seule, car elle rendra difficile l’attraction des investissements privés. La crise actuelle montre l’importance d’accroître la flexibilité du marché du travail et la nécessité d’évoluer vers une protection des revenus plutôt que vers une protection de l’emploi. Par conséquent, de multiples approches sont nécessaires pour lutter contre la croissance de l’emploi temporaire.

Le gouvernement pourrait faciliter l’emploi permanent dans le secteur privé en introduisant des mesures de protection stratégiques pour garantir les droits et les prestations des travailleurs, comme l’assurance chômage et les régimes de retraite universels. Il s’agit là d’une étape essentielle pour promouvoir le travail digne et soutenir une transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, ainsi qu’une reprise riche en emplois au Sri Lanka.

Le rôle de la protection sociale pour faire face aux situations d’urgence

Le système de protection sociale du pays présente de vastes lacunes en ce qui concerne les travailleurs informels, notamment les travailleurs journaliers, indépendants et migrants. Avec le système de sécurité sociale actuel, seuls 29 % de l’ensemble des salariés bénéficient de régimes de protection sociale basés sur l’emploi. Le Sri Lanka doit relever plusieurs défis pour répondre aux besoins en matière de sécurité sociale de son secteur informel vaste et en pleine expansion.

La pandémie a été un signal d’alarme pour le pays, révélant de graves carences dans ses systèmes de protection sociale. Les crises précédentes ont montré que les pays qui disposent de systèmes de protection sociale efficaces sont mieux préparés à faire face. Il est nécessaire de garantir une couverture sociale appropriée à tous les travailleurs du secteur informel – travailleurs temporaires, salariés à la journée et indépendants. En cas de crise, un tel régime d’assurance sociale permettrait de protéger ceux qui ont perdu leurs moyens de subsistance.  

 

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Éducation au Sri Lanka : élargir l’accès et renforcer les compétences https://globaldev.blog/fr/education-au-sri-lanka-elargir-lacces-et-renforcer-les-competences/ Mon, 04 Feb 2019 20:46:53 +0000 http://wordpress.test/education-au-sri-lanka-elargir-lacces-et-renforcer-les-competences/ En dépit de son système d’enseignement gratuit du primaire à l’université, le Sri Lanka est loin d’avoir satisfait la demande de compétences nécessaires pour la promotion du développement économique. L’auteur soutient que le défi majeur réside dans les inégalités d’accès à l’éducation, la majorité des enfants pauvres abandonnant l’école autour de l’âge de 16 ans. Le

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En dépit de son système d’enseignement gratuit du primaire à l’université, le Sri Lanka est loin d’avoir satisfait la demande de compétences nécessaires pour la promotion du développement économique. L’auteur soutient que le défi majeur réside dans les inégalités d’accès à l’éducation, la majorité des enfants pauvres abandonnant l’école autour de l’âge de 16 ans. Le renforcement des compétences requiert d’élargir l’accès des ménages défavorisés à des niveaux d’éducation plus élevés.

Le Sri Lanka offre une éducation gratuite de l’enseignement primaire au diplôme universitaire. Pourtant, seuls 35 % de la population du pays ont terminé leurs études secondaires. Dans la frange de la population des 20 ans et plus, 18,5 % ont obtenu le diplôme d’études secondaires le plus élevé (baccalauréat – A-level), alors que 17 % ont obtenu le diplôme d’études secondaires le moins élevé (le brevet d’études secondaires – O-level).

Par ailleurs, une étude de la Banque mondiale sur les compétences requises pour renforcer la croissance et la compétitivité montre que la demande en main-d’œuvre suffisamment qualifiée est loin d’avoir été satisfaite. En se basant sur l’analyse d’une enquête sur la perception des employeurs concernant la demande de compétences par rapport aux compétences disponibles sur le marché du travail, l’étude révèle que 56 % des employeurs estiment que les travailleurs hautement qualifiés devraient avoir obtenu le baccalauréat (A-level), et 70 % des employeurs interrogés pensent que les travailleurs peu qualifiés devraient avoir obtenu le brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (O-level). Cela indique le déficit considérable qu’il faut combler pour répondre à la demande de compétences du pays.

Ainsi, comment les inégalités dans l’accès à l’éducation et les déficits en termes de développement des capacités empêchent-elles le pays de développer une main-d’œuvre dynamique et compétente ?

La majorité des enfants pauvres abandonnent l’école après avoir obtenu le diplôme de fin du premier cycle de l’enseignement secondaire (O-level)

Grâce à un réseau d’écoles financées par l’État et d’autres mesures de protection sociale couvrant l’ensemble de l’île, l’accès à l’éducation de base est quasiment universel au Sri Lanka. Pourtant, la participation diminue aux niveaux supérieurs de l’éducation. À titre d’exemple, les taux de scolarisation nets au primaire (niveaux 1-5) et au premier cycle de l’enseignement secondaire (niveaux 6-9) sont de 97 % et 94 %, respectivement. Mais ces taux chutent aux niveaux supérieurs : 87 % au second cycle de l’enseignement secondaire (niveaux 10-11) et 51 % au niveau supérieur (niveau 12 et 13).

L’éducation est également moins équitable dans les niveaux supérieurs. Plus particulièrement, les enfants des groupes à faibles revenus ont un accès limité au second cycle du secondaire (A-level). Effectivement, les taux de scolarisation y varient de 29 % pour les enfants des ménages classés parmi les 10 % les plus pauvres à 73 % pour les enfants des ménages classés parmi les 10 % les plus riches (voir la figure 1). Ceci s’explique en partie par les disparités observées dans les taux de réussite au diplôme de fin du premier cycle par groupe de revenus.

Figure 1. Taux de scolarisation net par cycle d’enseignement, 2016

Source : Calculs effectués par l’auteur en utilisant les données de l’enquête sur les revenus et les dépenses des ménages (HIES – 2016).

Remarque : Les taux de scolarisation nets mesurent le niveau d’enrôlement scolaire d’un groupe d’âges officiel pour un niveau d’éducation donné, exprimé en pourcentage de la population correspondante.

Les disparités dans l’achèvement du cursus scolaire sont plus prononcées dans les taux de réussite au brevet d’études du premier cycle (O-level) et au baccalauréat (A-level). Près de 67 % des enfants des ménages classés parmi les 10 % les plus riches ont obtenu leur brevet d’études du premier cycle (O-level) contre seulement 27 % des enfants des ménages classés parmi les 10 % les plus pauvres (voir la figure 2). Des disparités similaires sont observées dans les taux de réussite au baccalauréat (A-level).

Figure 2. Taux d’achèvement dans les principaux cycles d’éducation, 2016

Source : Calculs effectués par l’auteur en utilisant les données de l’enquête sur les revenus et les dépenses des ménages (HIES – 2016).

Remarque : Le taux d’achèvement est défini comme le pourcentage d’enfants dans un groupe d’âges ayant terminé le cycle d’enseignement.

Manque de possibilités pour le développement des compétences

Dans ce contexte, plusieurs jeunes qui quittent d’école sortent du système éducatif sans même avoir passé le premier examen national – le brevet d’études du premier cycle (O-level). Ainsi, chaque année, environ 300 000 élèves présentent le brevet (O-level) : près de 70 % d’entre eux passent cet examen et se qualifient pour le second cycle du secondaire (A-level). De même, chaque année, environ 200 000 élèves présentent le baccalauréat (A-level), mais seuls 60 % d’entre eux le réussissent et sont qualifiés pour accéder à une université d’État. Ainsi, chaque année, quelque 100 000 et 70 000 élèves sortent du système éducatif sans avoir obtenu le brevet d’études du premier cycle (O-level) et le baccalauréat (A-level), respectivement (voir la figure 3).

En outre, sur les 160 000 élèves admissibles pour l’université sur la base de leurs résultats au baccalauréat, près de 20 % seulement sont admis dans les universités d’État en raison des places limitées. Ceci signifie que chaque année, environ 130 000 d’élèves ayant obtenu le baccalauréat abandonnent leur ambition d’entrer à l’université.

Figure 3. Performances dans les examens nationaux, 2017

De plus, la transition de l’école à la formation professionnelle n’est pas aisée. Les enfants pauvres, en particulier, ont un accès limité aux programmes de développement des compétences. La figure 4 montre les variations dans l’inscription dans l’enseignement supérieur parmi les jeunes âgés de 15 à 29 ans, par groupe de revenus. La majorité de ceux qui quittent le système éducatif, notamment les enfants issus des ménages pauvres, finit par exercer des emplois occasionnels ou peu qualifiés.

Figure 4. Inscriptions au niveau supérieur des jeunes de 15 à 29 ans, par groupe de revenus, 2016

Source : Calculs effectués par l’auteur en utilisant les données de l’enquête sur les revenus et les dépenses des ménages (HIES – 2016).

Remarque : L’enseignement supérieur correspond à l’université, aux TVET (formations techniques et professionnelles), et à d’autres instituts d’enseignement.

Les dépenses effectuées directement pas les parents constituent-elles un facteur qui empêche les enfants d’accéder à l’éducation et au développement des compétences ?

L’une des raisons qui expliquerait ces variations est la capacité des ménages à payer l’éducation avec leurs propres moyens. Même si le service public d’éducation est fourni gratuitement les ménages consacrent à l’éducation près de 3,8 % de leurs dépenses totales en moyenne.

Les frais de cours particuliers et les dépenses en fournitures scolaires constituent les principaux coûts liés à l’éducation pour les groupes à faibles revenus (voir la figure 5). Les cours particuliers sont devenus un facteur essentiel de réussite aux examens nationaux. Même les ménages classés parmi les 10 % les plus pauvres, qui ont déclaré payer pour des cours particuliers, y consacrent environ 10 % de leur revenus.

La figure 5 montre également que c’est en particulier les ménages classés parmi les 20 % les plus riches qui supportent les coûts liés à l’enseignement supérieur. Pour les ménages qui investissent dans l’enseignement supérieur, la dépense moyenne mensuelle pour l’enseignement supérieur est de 12 930 roupies. Étant donné que les dépenses mensuelles totales des ménages classés parmi les 10 % les plus pauvres est d’environ 19 720 roupies, l’abordabilité de l’enseignement supérieur est contestable pour les élèves les plus pauvres. Ainsi, ces coûts pourraient affecter négativement l’enseignement scolaire et le développement des compétences des enfants pauvres.

Figure 5. Répartition des dépenses directes pour l’éducation, 2016

Source : Calculs effectués par l’auteur en utilisant les données de l’enquête sur les revenus et les dépenses des ménages (HIES – 2016).

Trouver une solution aux inégalités dans l’accès à l’éducation et au développement des compétences

Il est important pour le gouvernement de planifier soigneusement et d’examiner les besoins actuels du secteur de l’éducation. Il doit trouver les moyens efficaces pour répondre à ces besoins en améliorant la mobilisation des ressources en faveur des services éducatifs.

Les élèves qui quittent l’école doivent constituer la première cible des programmes spécifiques de formation et de développement des compétences qui visent à satisfaire la demande de compétences du pays. Ainsi, il est important d’identifier les raisons des disparités dans l’accès à l’éducation et d’accroître l’accès à l’éducation des enfants issus des ménages à faibles revenus. Il convient aussi de souligner qu’avec le système actuel de gratuité de l’éducation pour tous, les riches sont plus avantagés dans les niveaux supérieurs de l’éducation scolaire, étant donné que de nombreux enfants issus des groupes à plus faibles revenus abandonnent la vie scolaire après le premier cycle du secondaire.

Les décideurs politiques doivent rechercher les voies et les moyens d’élargir l’accès aux niveaux supérieurs de l’éducation pour les élèves pauvres. En raison des contraintes financières actuelles de l’État, il est difficile d’aligner les besoins du secteur de l’éducation avec ceux d’un marché du travail dynamique. Le gouvernement devrait par conséquent envisager l’introduction de programmes d’aide financière plus ciblés pour permettre aux élèves nécessiteux d’accéder au deuxième cycle de l’enseignement secondaire et aux programmes de formation technique.

 

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