Elizabeth Bermeo, Author at Globaldev Blog https://globaldev.blog/fr/author/elizabeth-bermeo/ Research that matters Wed, 17 Jan 2024 21:31:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3 https://globaldev.blog/wp-content/uploads/2023/03/Logotype_02-1.svg Elizabeth Bermeo, Author at Globaldev Blog https://globaldev.blog/fr/author/elizabeth-bermeo/ 32 32 Combler le fossé de l’internet mobile : cinq obstacles à la connectivité https://globaldev.blog/fr/combler-le-fosse-de-linternet-mobile-cinq-obstacles-a-la-connectivite/ Wed, 17 Jan 2024 20:58:32 +0000 https://globaldev.blog/?p=6448 Plus de 40 % de la population mondiale n’a pas d’accès à l’internet mobile, ce qui limite leur choix en matière d’opportunités d’emploi, de conseils de santé, de contenus éducatifs et de ressources gouvernementales. Pour que personne ne soit laissé pour compte dans notre monde de plus en plus connecté, nous devons comprendre les obstacles et

The post Combler le fossé de l’internet mobile : cinq obstacles à la connectivité appeared first on Globaldev Blog.

]]>
Plus de 40 % de la population mondiale n’a pas d’accès à l’internet mobile, ce qui limite leur choix en matière d’opportunités d’emploi, de conseils de santé, de contenus éducatifs et de ressources gouvernementales. Pour que personne ne soit laissé pour compte dans notre monde de plus en plus connecté, nous devons comprendre les obstacles et les facteurs qui favorisent une véritable connectivité.

L’internet mobile offre des avantages économiques majeurs, réduit la pauvreté et transforme les conditions de vie. Cependant, 43 % de la population mondiale, soit 3,4 milliards de personnes, ne sont toujours pas connectées. Le problème n’est pas la disponibilité du haut débit puisque la plupart des personnes qui n’utilisent pas l’Internet mobile vivent dans des zones à haut débit mobile. Cet « écart d’utilisation » représente 38 % du monde, soit 3 milliards de personnes.

La connectivité varie énormément d’une région ou d’un pays à l’autre mais aussi au sein d’une même région ou d’un même pays. 95 % des personnes non connectées résident dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où les téléphones mobiles constituent la principale passerelle vers Internet. Dans cet article, j’analyse cinq facteurs qui expliquent l’écart d’utilisation de l’internet mobile afin d’aider à orienter les politiques qui visent à ce qu’un plus grand nombre de personnes puissent accéder au monde virtuel.

  1. L’accessibilité financière

Le caractère financièrement abordable des appareils compatibles et des forfaits de données est essentiel pour développer l’adoption de l’internet mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans la plupart de ces pays, le coût des appareils mobiles et des données reste prohibitif, faisant de l’utilisation régulière de l’internet un luxe plutôt qu’une nécessité.

Un rapport récent sur l’état de la connectivité Internet mobile montre que 41 % des 129 pays à revenu faible ou intermédiaire n’ont pas encore atteint l’objectif d’accessibilité de la Commission sur le haut débit, qui stipule que le haut débit d’entrée de gamme devrait coûter moins de 2 % du revenu national brut mensuel par habitant d’ici à 2025. On notera que plus de la moitié des pays d’Afrique subsaharienne, qui représentent un quart de la population non connectée, n’ont pas atteint cet objectif d’accessibilité. Si l’on considère les 40 % les plus pauvres de la population, 66 % des pays à revenu faible ou intermédiaire n’ont pas atteint l’objectif.

Ce problème d’accessibilité est aggravé par le fait que les smartphones d’entrée de gamme, qui sont souvent la seule porte d’accès à l’internet mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, restent financièrement inabordables pour beaucoup. Un appareil d’entrée de gamme coûte 16 % du revenu mensuel moyen dans les pays à revenu faible et intermédiaire, ce qui équivaut à 40 % du revenu pour les 40 % les plus pauvres. Pour les 20 % les plus pauvres, le coût atteint 55 % du revenu mensuel. En Afrique subsaharienne, un appareil d’entrée de gamme coûte 95 % du revenu mensuel moyen des 20 % les plus pauvres.

  • Connaissances et compétences numériques

Les connaissances et les compétences numériques sont essentielles à la maîtrise de l’internet mobile. Environ un cinquième des adultes des pays à revenu faible ou intermédiaire ne connaissent pas l’internet mobile et ses avantages, y compris certains qui possèdent déjà un appareil mobile. Les personnes les plus susceptibles de rencontrer cet obstacle sont les femmes et les personnes vivant dans les zones rurales. Les inégalités structurelles affectent de manière disproportionnée l’accès de ces groupes à une éducation de qualité et aux possibilités d’acquérir des compétences numériques.

Sans compétences numériques essentielles, les gens ont du mal à naviguer sur les plateformes en ligne, ce qui limite leur accès aux informations et aux services essentiels. Les conseils en matière de santé, les contenus éducatifs et les ressources gouvernementales restent hors de leur portée. Cette fracture numérique exacerbe les inégalités existantes, car celles et ceux qui n’ont pas les compétences numériques n’ont pas accès aux opportunités d’emploi, au travail en freelance et aux marchés en ligne.

La participation civique diminue également, car la culture numérique permet aux citoyens et citoyennes de s’engager dans la vie du pays, d’accéder aux services gouvernementaux et de participer à la vie démocratique. En outre, l’apprentissage à distance repose largement sur les compétences numériques. Les étudiants qui ne possèdent pas ces compétences ont du mal à accéder aux ressources éducatives en ligne, ce qui perpétue les disparités en matière d’éducation.

  • Pertinence perçue

Beaucoup de gens ne comprennent pas bien les avantages que représente l’internet mobile pour leur vie. Cette méconnaissance découle d’une seule question : est-ce qu’ils et elles considèrent le contenu, les applications ou les services Internet comme utiles sur le plan personnel ? Lorsque les individus ne perçoivent pas de pertinence personnelle, ils sont moins enclins à explorer et à utiliser le monde numérique.

Cette situation reflète également le sous-développement des écosystèmes numériques locaux qui manquent de contenu, de produits et de services adaptés aux besoins des utilisateurs. Par exemple, environ 52 % du contenu des sites web n’est disponible qu’en anglais, alors que seuls 20 % de la population mondiale parlent cette langue. En outre, à peine 9 % des visites de sites web par des internautes africains se font sur des sites web locaux. La plupart (88 %) des visites depuis l’Afrique se font vers des sites américains et européens.

L’indice de connectivité mobile souligne l’importance d’un contenu pertinent au niveau local. Il évalue les applications produites localement, le contenu dans les langues locales et les services de la vie quotidienne, tels que les actualités, le divertissement, la finance, le commerce électronique et les services publics. Les données montrent qu’il existe un lien étroit entre les contenus/services disponibles et pertinents et l’utilisation de l’internet mobile. L’Afrique subsaharienne est à la traîne en ce qui concerne l’accès au contenu local, ce qui montre la nécessité d’un paysage numérique plus inclusif. Les scores des pays vont de 9,5 au Sud-Soudan à 73,4 à l’île Maurice, un score plus élevé reflétant un contenu plus accessible et plus pertinent au niveau local.

  • Sûreté et sécurité

Les préoccupations liées à la sécurité, telles que le harcèlement en ligne, la désinformation et la fraude, empêchent les gens d’avoir une expérience positive sur Internet. Les problèmes de sécurité sont très fréquents dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui sont confrontés aux défis de la cybersécurité tout en poursuivant des objectifs numériques. Le dernier rapport sur l’indice mondial de cybersécurité fait état de scores et de classements variables, reflétant des engagements différents en matière de sécurité et des domaines à améliorer dans ces pays. Parmi les principaux défis à relever figurent l’absence de cadres juridiques, de mesures techniques, de structures organisationnelles, d’initiatives de renforcement des capacités, telles que des programmes de formation, et de la coopération nécessaire pour faire face aux cyber-risques.

Les femmes sont touchées de manière disproportionnée, car elles sont plus susceptibles d’être victimes de harcèlement et d’abus en ligne comme hors ligne. En outre, les femmes ont souvent moins de connaissances et de confiance numériques, elles ont moins de contrôle sur leurs appareils et leurs données, et elles se heurtent à davantage de barrières sociales et culturelles pour accéder aux services en ligne. Cela crée de la peur, de la méfiance et de la gêne, ce qui les empêche d’exploiter pleinement les possibilités offertes par le numérique. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime que, dans le monde entier, les femmes ont 5 % de chances de moins que les hommes d’accéder à Internet. Cet écart de genre atteint 11 % dans les pays les moins développés.

  • Accessibilité

Au-delà de la couverture, l’accès à l’internet mobile comporte plusieurs exigences. C’est l’infrastructure, comme l’électricité, qui permet l’accès, de même que les appareils et les réseaux d’agents pour l’achat de données. Dans de nombreux pays, une pièce d’identité officielle est essentielle pour l’enregistrement de la carte SIM.

L’accès à l’électricité permet d’utiliser les appareils mobiles, en particulier les smartphones qui consomment beaucoup d’énergie. En Afrique subsaharienne, à peine 50 % de la population a accès à l’électricité. Ce chiffre tombe à 30 % dans les communautés rurales. Par conséquent, les habitants et habitantes de ces régions doivent faire face à des difficultés et à des dépenses considérables pour atteindre les stations de recharge de leurs appareils.

Des réseaux d’agents vendent des cartes SIM, des appareils et des données dans leurs kiosques pour le compte d’entreprises de télécommunications. Ils forment également les clients aux compétences numériques, en particulier les premiers utilisateurs d’Internet. Mais les femmes peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à ces espaces physiques en raison de facteurs tels que les normes sociales ou les préoccupations en matière de sécurité qui, en fin de compte, limitent leur liberté de mouvement et d’accès.

Dans 157 pays, l’identification formelle est une condition préalable à l’abonnement à un service de téléphonie mobile ou d’argent mobile, ce qui souligne le rôle essentiel de l’identification formelle dans l’inclusion numérique et financière. Cependant, environ 850 millions de personnes, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, ne disposent pas des pièces d’identité nécessaires pour accéder à ces services.

Conclusions

Le moment est venu de réévaluer l’inclusion numérique et de donner la priorité aux besoins des utilisateurs. Compte tenu des écarts persistants en matière de taux d’adoption, les décideurs politiques doivent redoubler d’efforts pour lever les obstacles à la connectivité mobile. Ceux-ci doivent être abordés de manière globale et collaborative. L’édification d’une société numérique inclusive ne se limite pas à un seul secteur et nécessite une action unifiée menée par des gouvernements proactifs. Ce n’est qu’en partageant la responsabilité d’accélérer le processus d’adoption que nous pourrons nous assurer que personne n’est laissé pour compte dans notre monde connecté.

The post Combler le fossé de l’internet mobile : cinq obstacles à la connectivité appeared first on Globaldev Blog.

]]>
Réévaluer la fiscalité de l’argent mobile https://globaldev.blog/fr/reevaluer-la-fiscalite-de-largent-mobile/ Wed, 03 May 2023 07:53:00 +0000 https://globaldev.blog/?p=5002 L’argent mobile a permis à des millions de personnes jusqu’alors défavorisées d’accéder à des services financiers, tout en attirant également l’attention des gouvernements qui y voient une potentielle source de recettes fiscales. Cet article souligne les dangers d’une telle taxation sectorielle, qui risquerait d’inverser les bénéfices d’une plus grande inclusion financière. L’auteur appelle les gouvernements

The post Réévaluer la fiscalité de l’argent mobile appeared first on Globaldev Blog.

]]>
L’argent mobile a permis à des millions de personnes jusqu’alors défavorisées d’accéder à des services financiers, tout en attirant également l’attention des gouvernements qui y voient une potentielle source de recettes fiscales. Cet article souligne les dangers d’une telle taxation sectorielle, qui risquerait d’inverser les bénéfices d’une plus grande inclusion financière. L’auteur appelle les gouvernements à faire preuve de prudence s’ils veulent utiliser l’argent mobile comme outil de collecte d’impôts. Si l’imposition des transactions d’argent mobile peut éventuellement entraîner une augmentation de la formalité et un élargissement de l’assiette fiscale, il est important que les gouvernements aient conscience des conséquences involontaires potentielles lorsqu’ils élaboreront leur politique fiscale et l’administration de leurs recettes.

L’argent mobile est bien placé pour résoudre le problème de l’informalité qui affecte de nombreuses économies en développement et entrave les efforts de mobilisation des ressources nationales. Toutes les transactions d’argent mobile sont enregistrées électroniquement, ce qui améliore la sécurité des paiements ainsi que leur transparence. Or, la plus grande transparence des revenus, des transactions et des transferts de fonds pourrait à la fois élargir l’assiette fiscale et améliorer l’efficacité de la collecte des recettes.

Cependant, le potentiel de l’argent mobile a attiré l’attention des gouvernements et des autorités fiscales, non pas nécessairement pour améliorer la portée et l’efficacité de la collecte des impôts, mais plutôt en tant que source directe de recettes fiscales. Cela pourrait compromettre les progrès réalisés jusqu’à présent en matière de développement.

Bien que les prélèvements sur l’argent mobile représentent des recettes supplémentaires pour les gouvernements, ils risquent d’avoir un impact négatif sur les groupes défavorisés qui utilisent généralement les services d’argent mobile. Cela risque de réduire à néant les progrès réalisés jusqu’à présent en matière d’inclusion financière, accroître les inégalités et compromettre la réalisation des objectifs de développement.

Taxes impopulaires sur les transferts d’argent mobile en Tanzanie

En juillet 2021, la Tanzanie a introduit une taxe comprise entre 10 TZS (0,0043 USD) et 10 000 TZS (4 USD) sur les transactions d’argent mobile, calculée en fonction des montants envoyés et retirés. Cette taxe, censée financer des projets de développement, s’ajoutait à la TVA (18 %) et au droit d’accise sur les frais de transfert et de retrait de l’argent mobile (10 %).

La taxe a été critiquée en raison de ses effets néfastes sur le bien-être des consommateurs, la rentabilité des agents, les finances des opérateurs de télécommunications et l’inclusion financière numérique. L’organisation tanzanienne de défense des droits de l’homme, le Legal and Human Rights Centre (LHRC), a intenté une action en justice contre le gouvernement, contestant la légalité de la nouvelle taxe au motif que l’imposition d’un prélèvement en plus des taxes habituelles était une pratique injuste et préjudiciable.

Le tollé général a incité le gouvernement à réduire la taxe de 30 % en septembre 2021. Une nouvelle réduction de 43 %, allant de 10 TZS à 4 000 TZS (1,72 USD), a été introduite en juillet 2022.

Conséquences de la taxe sur l’argent mobile en Tanzanie

Le défi de l’accessibilité financière

Selon un rapport de la GSMA (une association mondiale d’opérateurs de réseaux mobiles), jusqu’en juin 2021, les taxes sur les frais d’argent mobile représentaient 23 % du coût total des transferts et comprenaient la TVA (18 %) et les droits d’accise (10 %).

Mais en juillet et août 2021, elles étaient passées à 60 % du coût total des transferts en moyenne, en raison de la nouvelle taxe sur l’argent mobile. À partir de septembre 2021, la proportion de taxes a légèrement diminué pour atteindre 56 % des frais d’argent mobile suite à la réduction du gouvernement.

Réduction de l’utilisation

Le rapport de la GSMA note également qu’entre juin et septembre 2021, le nombre total de transactions de personne à personne (P2P) a considérablement diminué, passant de 30 à 18 millions (-38 %) par mois, tandis que le nombre total de transactions d’encaissement est passé de 33 à 25 millions (-25 %) par mois.

Les transactions en argent mobile étant devenues plus coûteuses en raison de la nouvelle taxe, de nombreux Tanzaniens, désireux d’éviter des frais supplémentaires, ont immédiatement réduit leur utilisation de l’argent mobile au profit d’autres méthodes de paiement telles que l’argent liquide.

Inverser l’inclusion financière

Les services financiers devenus inabordables ont poussé les plus pauvres à repasser de nouveau à l’argent liquide. Les Tanzaniens vivant dans les zones rurales et disposant de faibles revenus ont été particulièrement touchés par l’introduction de la nouvelle taxe, car l’argent mobile est souvent le seul moyen d’accès aux services financiers.

En revenant à l’argent liquide, ces utilisateurs ont perdu des avantages plus importants (tels que l’épargne, les prêts, les prestations gouvernementales et l’assurance) et ont été confrontés à l’exclusion sociale et économique. La diminution du nombre de transactions s’est traduite par une baisse des revenus, ce qui a eu un impact négatif sur la rentabilité et la viabilité à long terme des agents.

Conclusions et recommandations

Afin d’équilibrer les objectifs concurrents d’augmentation des recettes publiques tout en minimisant les effets de distorsion de la fiscalité sur l’inclusion financière numérique, voici les recommandations formulées.

Renforcer l’accès et l’utilisation de l’argent mobile ainsi que les services gouvernementaux numériques

Il est essentiel de reconnaître le rôle des services d’argent mobile en tant que moteur essentiel de l’inclusion financière, de la croissance économique et des objectifs de développement social, en supprimant ou en évitant les taxes sur l’utilisation des services d’argent mobile et en particulier les prélèvements sur la valeur des transactions.

Dans le même temps, il serait bénéfique de promouvoir la numérisation des services publics en adoptant des systèmes de paiement par l’argent mobile afin d’accroître la transparence et l’efficacité de la prestation de services, et d’augmenter la mobilisation des recettes.

Minimiser ou supprimer les taxes sectorielles sur les transactions mobiles afin de garantir un traitement fiscal équitable du secteur et de débloquer les investissements

Les taxes sectorielles sont discriminatoires car si elles s’appliquent aux transactions d’argent mobile, elles ne s’appliquent pas aux services de paiement similaires et aux services de transaction en espèces sans guichet offerts par d’autres prestataires de services financiers.

Réduire ou supprimer les taxes spécifiques au secteur rendra le régime fiscal de l’argent mobile plus vaste, améliorera la viabilité financière du secteur, renforcera l’investissement dans l’infrastructure financière mobile et augmentera l’adoption et l’utilisation des services financiers mobiles.

Simplifier et stabiliser les taxes et les redevances dans le secteur de l’argent mobile

Pour minimiser les coûts de mise en conformité, un régime fiscal doit être simple (c’est-à-dire comporter un nombre réduit de taxes facilement compréhensibles) et applicable. La stabilité fiscale exige que les gouvernements limitent les changements imprévisibles de taxes et de frais, car ils créent un environnement fiscal incertain qui affecte négativement les niveaux d’investissement, diminuant finalement la concurrence dans le secteur de l’argent mobile.

Réduire la charge fiscale globale qui pèse sur les utilisateurs de l’argent mobile afin d’améliorer l’accessibilité financière et d’augmenter la demande de services d’argent mobile

La charge fiscale ne doit pas peser de manière disproportionnée sur les membres les plus pauvres de la société. Les gouvernements devraient examiner les conséquences de l’imposition de nouvelles taxes sur l’utilisation et l’accessibilité de l’argent mobile, en particulier parmi les utilisateurs à faible revenu. En effet, cette catégorie de consommateurs a tendance à être plus sensible aux prix, évitant ainsi les coûts supplémentaires et l’érosion de leur revenu disponible en délaissant l’argent mobile au profit des transactions en espèces lorsque les taxes sont augmentées.

The post Réévaluer la fiscalité de l’argent mobile appeared first on Globaldev Blog.

]]>